22 Décembre 2017
Delphine et Benoît Vinet incarnent le nouveau visage de la viticulture. Passionnés, créatifs, ambitieux, ils ont fait de la protection de la biodiversité une priorité, études scientifiques à la clé, et passent aujourd’hui un nouveau cap en acquérant une propriété viticole… grâce à un appel à investisseurs, futurs co-propriétaires !
Tout commence il y a 15 ans avec la plantation de vignes sur une terre vierge. Benoît et Delphine ont alors une intuition : faire un vin où la nature reprend ses droits change tout.
Ils souhaitent faire de leur domaine un lieu où la biodiversité est non seulement préservée mais aussi mesurée via des partenariats avec des associations naturalistes. Quelques années plus tard, leur domaine (Emile Grelier) est le premier domaine viticole à devenir refuge LPO. Les animaux s’y épanouissent. Hérissons, serpents, faisans, chauves-souris (grosses mangeuses de papillons nocturnes néfastes pour la vigne car ils pondent dans les baies de raisin) mais aussi insectes : tout est mesuré. Et les résultats sont là : leur mode de culture durable est performant.
Le couple plante également des arbres pour recréer des micro-climats bénéfiques à leurs cultures. Ils participent actuellement à un concours Arbres d’avenir autour de l’agroforesterie pour continuer ce partenariat entre les arbres et la vigne. Votez pour eux !
Leur domaine est un laboratoire où se côtoient scientifiques, jeunes en chantiers participatifs, saisonniers… Ils prouvent chaque jour qu’une viticulture bio fonctionne.
Aujourd’hui, Delphine et Benoît cherchent à dupliquer le modèle et aller plus loin dans leur démonstration. Ils souhaitent acheter une propriété viticole proche de la leur pour convertir la vigne en bio (d’ici 2020) et en faire un lieu de tous les possibles ! Ils ont astucieusement appelé ce projet « La Possiblerie ».
On y trouvera par exemple :
Pour réussir ce projet enthousiasmant, Delphine et Benoît ne partent pas seul. Leur idée est d’acquérir le domaine en fédérant un collectif de citoyens, désireux de changer la viticulture.
Pour cela, deux solutions :
Alors ça vous tente ? Et si on en discutait pendant les fêtes pour rêver en famille à la viticulture de demain ? Moi j’y compte bien !