21 Mai 2018
Manger moins de viande et de poisson est une nécessité absolue aujourd'hui pour réduire notre empreinte environnementale. C'est aussi une évidence pour notre santé quand on sait qu'une surcharge de protéines animales dans notre assiette a une incidence directe sur l'obésité. Beaucoup de Français l'ont compris mais il reste encore tant à faire au resto ou dans la restauration collective (cantines scolaires, cantines d'entreprise)...
Le débat sur les repas végétariens à la cantine revient régulièrement sur le tapis sans avoir encore trouvé de réponse unanime. Pourtant, nombre de communes répondent à l'appel tout en respectant la législation qui demande 8 repas sur 20 avec de la viande ou du poisson. Ce qui laisse 12 repas sur le mois potentiellement végétariens... et tout aussi équilibrés !
Greenpeace a lancé une enquête dans les cantines scolaires et les résultats montrent qu'on est encore loin du compte, ce qui est fort dommageable pour l'environnement et la santé de nos enfants. Voici un extrait de leur site :
L’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Changer le contenu de millions d’assiettes par an, c’est donc limiter considérablement cet impact sur le climat et les ressources naturelles.
Les écoliers consomment 2 à 4 fois trop de protéines animales. Cet excès de protéines animales peut contribuer au surpoids ou à l’obésité des enfants, il est indispensable de remplacer certains repas carnés par des alternatives végétales, riches en fibres, en vitamines et en minéraux.
Le site de Greenpeace dédié à cette étude explique tout super bien avec les résultats de l'enquête, comment les données ont été collectées, des chiffres clés pour comprendre et argumenter auprès de sa municipalité (ce sont les mairies qui gèrent les menus des cantines scolaires).
Mais surtout cela donne envie de s'y mettre : si la commune de Mouans-Sartoux y arrive avec brio, pourquoi pas ailleurs ?
Le site regorge d'exemples concrets de menus servis dans des cantines aux quatre coins de la France avec des alternatives végétales aux menus préférés des enfants : boulettes, nuggets, raviolis, steaks, panés... mais sans viande ni poisson. Oui, c'est possible et ça leur plaît !
L'ONG insiste également sur l'augmentation de la part du bio et de produits locaux, qui de fait est jouable budgétairement parlant avec la baisse des protéines animales.
Le site est à découvrir pour s'informer et surtout signer la pétition pour faire évoluer la législation dans le bon sens. Elle demande la mise en place de deux repas végétariens par semaine à horizon 2020. Ces repas permettraient aux enfants d’avoir une alimentation plus équilibrée, tout en leur faisant découvrir de nouvelles saveurs.
Moi j'ai signé, et vous ?
https://www.greenpeace.fr/aumenudescantines/